Après des heures de négociations intenses (entre deux audits captivants et un benchmark palpitant), la direction et quelques organisations Syndicales ont conclu un accord QVCT audacieux : 500 salariés concernés sur 18000.
Un chiffre modeste ?
Non, un concept révolutionnaire. Preuve qu’il est possible de faire énormément de bruit…pour très peu de monde. La communication s’emballe déjà : Une entreprise engagée pour le bien-être !
La réalité ? Une QVCT de vitrine, soigneusement éclairée, pour mieux dissimuler l’arrière-boutique encombrée.
Pourquoi nous signons ? Parce que dans ce théâtre social, il vaut parfois mieux être sur scène, quitte à bafouiller quelques répliques, que de rester dans la salle à râler dans l’ombre. Ce n’est pas une révolution, mais un levier. Pas pour chambouler l’ordre établi, mais au moins pour éviter la paralysie. Certaines OS ont préféré ne pas signer, jugeant l’accord sans saveur. De notre côté, nous pensons que, si ce n’est pas encore une victoire, c’est au moins un point d’entrée.
Dans un monde où QVCT rime souvent avec KPI (indicateurs clés de performance), c’est déjà un exploit digne d’un oscar.
Alors, à défaut de tout changer, mettons un peu de remue-ménage dans la routine.
Après tout, l’immobilisme ne sauvera personne !
QVCT : Un bel exercice de style…pour 2,7% des effectifs.
