Après plusieurs réunions où chacun espérait encore un vrai dialogue, la direction a finalement tranché : procès-verbal de désaccord, et donc décision unilatérale à la clé.
En résumé : merci pour votre participation, mais le scénario était déjà écrit.
On nous parle de “choix responsables”, de “contexte économique exigeant” et de “vision équilibrée”. Traduction : les salaires devront encore patienter pendant que les objectifs, eux, continuent de grimper. Une mise en scène bien rodée où le mot écoute finit souvent par rimer avec monologue.
Les Organisations Syndicales, elles, sont unanimes : propositions insuffisantes, injustes, et déconnectées de la réalité du terrain. Les salariés ont maintenu la qualité, la performance et l’engagement, mais la reconnaissance reste, elle, au point mort.
Le “dialogue social” semble s’être transformé en pièce à sens unique : on joue la consultation, on évite la concertation, et on clôture avec élégance sur un désaccord. Une prouesse administrative, certes, mais pas très magique.
La CFDT le répète : il n’y a pas de performance durable sans respect ni justice salariale. La magie de Disneyland repose sur ses salariés et non sur des décisions unilatérales.
