La CFDT Eurodisney est arrivée à la NAO 2026 (dont la réunion était le 30 septembre) avec une exigence claire : +5 % d’augmentation pour tous. Une hausse équitable, répartie entre augmentations générales (AG) et individuelles (AI), afin que chaque salarié non-cadre, agent de maîtrise ou cadre (bonussable ou non) voie son travail enfin reconnu.
La proposition de la direction, cette année, tient plus du tour de passe-passe que du grand spectacle :
2,5 % d’AG pour les coefficients 150 à 280, 1 % d’AG et 1,5 % d’AI pour les Team Leaders et Team Leaders Expé, et un petit +2,5 % d’AI pour les cadres. En prime (sans jeu de mot), une remontée de 1,5 % des minima de grilles. Ajoutons une nouvelle tranche d’ancienneté pour les 35 ans et plus, une prime de nuit relevée à 33 %, et la reconduction des frais kilométriques pour un an, inchangés. Voilà pour le décor.
Seulement voilà : toutes les Organisations Syndicales sont unanimes. Le spectacle ne prend pas. Comment applaudir des propositions jugées à la fois insuffisantes et injustes, quand on connaît les résultats obtenus grâce aux salariés, et l’année 2026 qui s’annonce déjà surchargée en évènements et nouveautés (nouvelles offres, attractions, boutiques, restaurants, spectacles, et on en passe) ? Autant dire que l’investissement des salariés est déjà écrit noir sur blanc dans le scénario.
N’oublions pas que la majorité des salariés des fonctions supports qui travaillent déjà depuis un moment sur 2026 se situe entre les coefficients 300 à 400, ces fameux « grands oubliés » dont les salaires n’en finissent plus d’être écrasés par les dernières NAO. La CFDT rappelle donc qu’il est urgent, et surtout respectueux, de proposer une rémunération à la hauteur de la qualité des livrables, des sourires exigés et de l’accueil irréprochable attendu par la Direction.
Les salariés sont motivés, présents, investis. Mais eux aussi attendent autre chose que des miettes : de vraies augmentations, générales et individuelles. Car la magie n’existe que si elle est partagée.
À bon entendeur…
