Marylise Léon dans syndicalisme Hebdo

Ce 18 octobre, les salariés de la branche de l’hospitalisation privée et du médico-social sont en grève à l’appel de la Fédération CFDT Santé-Sociaux pour un meilleur partage de la valeur créée et l’amélioration de l’attractivité des métiers. Un exemple très parlant de l’action de la CFDT chaque jour et depuis plusieurs mois lorsqu’il s’agit de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs. Un exemple parmi d’autres qui illustre notre syndicalisme, loin des caricatures ou des critiques en tout genre. Un syndicalisme engagé qui a pour seule boussole la défense des intérêts des travailleurs et la transformation du réel.
L’ouverture au dialogue et à la négociation n’est ni une posture ni un refus de la conflictualité. C’est dans le cadre de notre syndicalisme le moyen d’action le plus efficace pour l’affronter et construire le rapport de force le plus favorable aux travailleurs. Cela nécessite un syndicalisme exigeant, qui fait le choix assumé de ne pas se perdre dans des mobilisations « fourre-tout ». Nous le répétons depuis longtemps : ce sont dans les administrations, les entreprises et les branches que se joue le rapport de force.
Notre syndicalisme fait le pari de la force de la proximité, de la pertinence des propositions, de la confrontation des idées, de la négociation et, lorsque c’est nécessaire, de la force du nombre. Pari risqué, me direz-vous ? C’est souvent loin des feux des projecteurs que les équipes syndicales CFDT dans les administrations, les entreprises ou dans les branches obtiennent des avancées concrètes pour les travailleurs. Pari gagnant. Les travailleurs, eux, ne s’y trompent pas et font confiance à la CFDT, première organisation syndicale.

Par Marylise Léon