Congés d’été : enfin un peu de justice dans le repos

Les congés d’été, ce n’est pas un luxe : c’est un droit. Un droit au repos, à la déconnexion et à la vie personnelle. Entre le 1er mai et le 31 octobre, chacun doit pouvoir poser au moins deux semaines consécutives, sans changement de dernière minute. Depuis 2024, si vous tombez malade avant ou pendant vos vacances, vos jours ne sont plus perdus : ils peuvent être reportés jusqu’à quinze mois.

Mieux encore, les salariés en arrêt maladie continuent désormais d’acquérir des jours de congé, une évolution rendue nécessaire pour se conformer au droit européen, mais surtout au bon sens.

Et si la maladie survient en plein pendant les vacances ? Là encore, la justice a clarifié les choses : les jours touchés par l’arrêt peuvent être repris plus tard, à condition d’avoir un justificatif médical et d’en informer l’employeur. Une mesure simple, équitable et attendue depuis longtemps.

Pour la CFDT, cette mise à jour des règles n’est pas qu’une victoire juridique, c’est une reconnaissance humaine. Car derrière les textes, il y a des vies, des familles, des fatigues accumulées.

Le droit au repos, c’est aussi le droit de revenir au travail en forme, respecté et reconnu.

En 2025, la CFDT continuera de veiller à ce que ces droits soient appliqués, compris et respectés. Parce que la magie, au travail comme ailleurs, commence toujours par un peu de justice.