Le Coefficient 200, c’est un peu comme une attraction à Disneyland Paris : on vous vend du rêve, un voyage basé sur la méritocratie, un parcours clair et juste… et puis, ça part en vrille.
Pour certains, c’est un trajet tranquille, tout droit sorti de It’s a Small World.
Fluide, chantant, presque trop facile.
Pour d’autres, c’est plutôt La Tour de la Terreur. Plus tu montes, plus ça tangue, et parfois, tu finis au sous-sol sans comprendre pourquoi.
Et pour une bonne partie des salariés, disons-le franchement, c’est carrément Phantom Manor. Un dédale brumeux, peuplé de règles invisibles et de fantômes RH. On t’y parle d’objectifs, d’équité, de critères… mais tu ne vois ni le chemin, ni la sortie.
Ce qui devait être un levier motivant et structurant s’est transformé, selon les sites, en rituel local revisité, avec ses règles maison, ses préférences, et parfois… sa petite tambouille entre initiés.
Le sens initial ? Oublié.
La magie du début ? Évaporée.
On peine à reconnaître l’idée d’origine derrière l’épaisse fumée de l’arbitraire.
Aujourd’hui, protéger le “dragon du château”, alias l’esprit d’équité qui fondait ce parcours, tient presque de la quête héroïque. Une sorte de résistance douce, face à un système qui devait encourager et valoriser, mais qui s’est trop souvent mué en casse-tête kafkaïen.
Ce texte n’est pas un conte (même si certains personnages relèvent clairement du registre fantastique). C’est un instantané d’un mécanisme qui aurait pu être noble, stimulant, porteur de sens mais qui mérite aujourd’hui un bon coup de baguette (ou de bon sens) pour redevenir crédible.
Car oui, même le Coefficient 200, chez Disneyland Paris, a droit à son propre scénario immersif.
Avec cliffhanger, effets spéciaux… et fin heureuse ?
Ça, c’est une autre histoire…
