DIALOGUE SOCIAL … INCERTITUDE ET VIGILANCE …

LE PROCESSUS DE REOUVERTURE DE NOS PARCS ET HOTELS (incluant les zones supports et administratives) NE POURRA PAS SE FAIRE SANS UNE VRAIE CONCERTATION, SANS LES PARTENAIRES SOCIAUX ET CONTRE LES SALARIES

C’est un fait, la réunion extraordinaire du Comité Social et Economique (CSE) tenue hier, 23 avril, comme nous l’indiquions dans notre compte rendu, se résume à 2 mots : incertitude et vigilance. Sauf que …

Sauf que … et même si aucune date de réouverture n’est à ce jour connue, la Direction, sans vouloir pour autant nous en communiquer les différents scénarii, a élaboré, seule, plusieurs hypothèses de réouverture du site en fonction des injonctions éventuelles des autorités publiques, des contraintes financières, sanitaires et organisationnelles qui dans leurs mises en application relèvent cependant d’un processus de co-construction encadré par le législateur au travers de la saisine des Instances Représentatives du Personnel (IRP) que sont le Comité Social et Economique (CSE) et de ses Commissions (Economique, Emploi/Formation notamment) mais aussi des Commissions Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT), garants dans leur ensemble des intérêts des salariés de l’entreprise.

Depuis le début de cette crise, que nous matérialiserons en date du 13 mars 2020, annonce de la fermeture de site, si sur la forme des réunions du Comité Social et Economique (CSE) se sont tenus et ont permis « d’obtenir » le maintien de certains de nos droits (un paradoxe), comme le placement en activité partielle (chômage partiel) des CDD et autres Intermittents qui avaient eu leur contrat de travail purement et sauvagement rompus ou de formaliser des solutions relevant de l’immédiateté (congés payés, loyers résidences, CET, …), force est de constater que Partenaires Sociaux ont été tenus à l’écart du lent et difficile processus de réouverture des parcs post confinement. La crise sanitaire mondiale et le placement en confinement de la France, le 17 mars 2020 à 12h00, nous a malheureusement confirmé que si les Partenaires Sociaux n’étaient pas associés au processus de réouverture, au si loin soit-il à ce moment-là, la Direction de l’entreprise, aussi bienveillante soit-elle dans sa communication (solidarité, famille, …), ses tchats ou ses plateformes digitales pour maintenir ce lien affectif de « soumission » (We Cast), en tirerait nécessairement profit, ce qu’elle ne manqua pas de faire lors de cette réunion du 23 avril …

Il va falloir faire des sacrifices, non-cadres comme cadres, revoir nos organisations de travail pour les rendre beaucoup plus flexibles si vous voulez garder vos emplois.

DIALOGUE SOCIAL ? NON, CHANTAGE !!!!!

C’est là bien le message délivré par Natacha Rafalski et l’ensemble de son équipe de direction, bien loin des courriers maternant adressés aux salariés ou au tchat tout en sourire du confiné comme vous et moi …Voilà, la Direction Générale a décidé mais n’a, à aucun moment, associée les Partenaires Sociaux aux travaux préalables les amenant à la conclusion hâtive et brutale qu’elle promet à ses salariés.

La CFDT EURODISNEY n’accepte pas cette approche de réorganisation, sans doute nécessaire, de post confinement et demande fermement à la Direction d’inclure dans toutes les étapes indispensables au processus de réouverture les Partenaires Sociaux au travers des différentes instances existantes. Il nous faut anticiper pour ne pas être mis devant le fait accompli et ainsi subir la situation. A défaut, l’échec sera au rendez-vous ce que personne ne souhaite …