Arrivé à Disney par un détour inattendu en 1999 avec le groupe Flo, Alex a finalement posé ses valises à Disneyland Paris en 2011. De commis de cuisine à sous-chef expérimenté, il a fait son chemin sans tapis rouge ni miracle, simplement avec son sérieux, son exigence et un goût têtu pour le travail bien fait.
Originaire des Antilles, il a grandi avec une idée simple et un peu encombrante parfois : on ne laisse pas les autres dans la galère. Fermer les yeux devant l’injustice ? Très peu pour lui. Il a le défaut (ou la qualité, selon les points de vue) de s’en mêler.
On lui répète souvent qu’il a « du courage » de s’occuper des problèmes des autres. Sa réponse est plus terre-à-terre : si les syndicalistes n’étaient pas là pour défendre, râler quand il le faut et empêcher certains abus, qui le ferait ? Bien sûr, ça épuise parfois. Mais au fond, Alex n’aime pas vraiment la facilité, alors autant assumer.
On lui a même glissé à l’oreille que sa carrière était « fichue » parce qu’il parle trop haut et trop fort. Les menaces, la pression ? Il en fait un carburant, pas un frein. C’est peut-être agaçant pour certains, mais ça le rend d’autant plus déterminé.
Car pour Alex, le travail n’est pas qu’un contrat ou un badge, c’est aussi une petite communauté. Et dans une communauté, chacun mérite au moins un peu de justice, de respect et de considération. Et ça, il n’est pas près de lâcher l’affaire.
